Lendemain d’un Championnat d’Ile de France...

Au lendemain matin j’avais encore mal sur le dessus des cuisses en montant les escaliers.. ça me console un peu le Champion aussi !
Quelle fin de course ces 2 derniers tours !  et super content de ce podium avec deux potes, de le faire avec des coureurs de qualité et que tu apprécies également pour leur état d’esprit. De pareilles occasions sont rares.. (pour moi..)
je crois avoir réalisé une belle course en attaquant à deux tours de la fin, ce fut à priori le bon moment pour lancer le coup et, le bon endroit en haut de la bosse avec le vent de face. Sans se concerter, une attaque simultanée de la part d’Eddie Gaudelet (ASCE) à l’extrême gauche de la route et moi-même à l’extrême opposée. Nous rejoindrons ainsi un troisième larron ( ?) au bout de cette longue ligne droite ventée.

Puis un demi-tour plus tard, Laurent Herbin (ASCE) accompagné d’un coureur de Neuilly ( ?) nous rejoindront. (désolé, je n’ai pas les noms).

Au dernier tour, je suis surpris d’avoir les cannes en sortant seul dans le vent après la bosse pour faire casser le groupe, cela permettait de vérifier si les autres étaient vraiment justes… Sachant que normalement Laurent Herbin rentrerait seul… et ça était le cas, juste après la fameuse ligne droite. Ensuite 1km plus loin, Eddie Gaudelet nous a rejoint. A ce stade de la course, c’était délicat d’être à trois avec deux coureurs de l’ASCE, la théorie dit qu’avec deux coureurs du même club, je devais faire de la patinette… car quel final allaient-ils me réserver ?  Mais j’ai quand même collaboré, d’abord pour faire le break avec les deux poursuivants qui se sont accrochés plusieurs km, puis, en passant une fois sur deux pour la bonne cause du groupe et par amitié (car cela me faisait chier de refuser).

C’est ainsi que nous sommes arrivés ensemble au pied de la côte d’arrivée.

Ceci dit, les trois derniers km, Laurent a assumé son statut de super favori avec une relance musclée au virage dans le village, j’ai pris 20 mètres…  et puis dans le virage au passage à niveau où j’ai également dû combler 30 mètres… Il a ensuite fait le boulot jusqu’au pied de la bosse.

 

Aucun regret de ma part, il était incontestablement le plus fort, et BRAVO à lui.

Et, nous avons été, tous les trois, récompensés de cette belle entente !

 

Didier

(avec un récit vu de ma fenêtre)